D'où vient l'eau que nous buvons à Metz
D’où vient l’eau que nous buvons à Metz ?
par Dominique GROS, ancien sous-directeur à l’Agence de l’Eau Rhin-Meuse
On a tellement l’habitude de tourner le robinet et de disposer d’eau potable qu’on ne sait plus d’où elle vient et comment elle est produite.
A coté de l’eau de mer, les eaux douces ne représentent que 3% de la totalité de l’eau de la planète et les eaux de surface moins de 0,01%. Précieux liquide! Dans nos régions tempérées où l’eau est abondante, on a pu croire que la ressource était sans limite. Il n’en est rien, et l’histoire de Metz montre que l’accès à l’eau n’a jamais été une affaire simple.
Si l’aqueduc de Gorze à Metz et les réseaux de canalisations romaines du Saint Quentin sont des témoignages impressionnants des sacrifices consentis pour l’accès à l’eau en abondance à la période gallo-romaine, les époques de pénurie et de corvée d’eau ont été largement prédominantes dans l’histoire de la ville. Ce n’est qu’au milieu du 19ème siècle que l’eau courante est réapparue dans les fontaines de Metz.
Depuis, les chlorures de la Meurthe, affluent de la Moselle, et les sulfates des eaux d’ennoyage des mines de fer ont compromis deux ressources importantes de la région.
Il faut désormais aller jusqu’en Meuse avec le lac de Madine pour avoir la sécurité d’alimentation.
A coté de l’eau de mer, les eaux douces ne représentent que 3% de la totalité de l’eau de la planète et les eaux de surface moins de 0,01%. Précieux liquide! Dans nos régions tempérées où l’eau est abondante, on a pu croire que la ressource était sans limite. Il n’en est rien, et l’histoire de Metz montre que l’accès à l’eau n’a jamais été une affaire simple.
Si l’aqueduc de Gorze à Metz et les réseaux de canalisations romaines du Saint Quentin sont des témoignages impressionnants des sacrifices consentis pour l’accès à l’eau en abondance à la période gallo-romaine, les époques de pénurie et de corvée d’eau ont été largement prédominantes dans l’histoire de la ville. Ce n’est qu’au milieu du 19ème siècle que l’eau courante est réapparue dans les fontaines de Metz.
Depuis, les chlorures de la Meurthe, affluent de la Moselle, et les sulfates des eaux d’ennoyage des mines de fer ont compromis deux ressources importantes de la région.
Il faut désormais aller jusqu’en Meuse avec le lac de Madine pour avoir la sécurité d’alimentation.