Faut pas prendre les enfants des sondages pour des canards sauvages
Quelques trucs que j’utilise pour que les sondages restent ce qu’ils sont : le pire des moyens pour connaître l’opinion publique … à l’exclusion de tous les autres (mon voisin m’a dit, la copine de mon collègue de bureau a dit, j’ai entendu un auditeur, un éditorialiste à la radio, j’ai lu un journal, je suis sur que, j’ai entendu au bar…..).
D’abord se dire que leur précision ne dépasse pas 2 à 3 points. C'est-à-dire que si une pré candidate à l’élection présidentielle est préférée par 66% des sympathisants socialistes (exemple au hasard et irréaliste ????), on peut penser que dans la réalité le chiffre oscille entre 63% et 69%.
Donc si un candidat socialiste est à 23% dans les sondages et un candidat d’extrême droite à 17%, la réalité est de 20 à 26% pour le premier et de 14 à 20% pour le second…donc 22 avril 2002 possible…et commencer à s’affoler.
D’un naturel pessimiste, j’arrondis l’écart minimum à 10 points pour être tranquille, au lieu de 2 X 3 = 6 points. En dessous, tout est possible par le débat, la campagne, les hasards des événements.
A l’usage, j’ai " seulement " été choqué, mais pas surpris, le 22 avril 2002 ; et le résultat du référendum au sujet du traité européen était tout à fait envisageable.
Ensuite, il ne faut pas s’attacher à un sondage mais les suivre dans le temps. Il faut voir si les résultats se répètent, et s’il existe des tendances à la baisse ou à la hausse.
Donc une pré candidate qui devance des compétiteurs expérimentés de 30 points de manière régulière depuis plusieurs mois ne peut pas être seulement une création médiatique, ces médias n’ayant pu convaincre les français de voter Oui à un certain traité…mais
" Doutez de tout et surtout de ce que je vais vous dire " Bouddha.
D’abord se dire que leur précision ne dépasse pas 2 à 3 points. C'est-à-dire que si une pré candidate à l’élection présidentielle est préférée par 66% des sympathisants socialistes (exemple au hasard et irréaliste ????), on peut penser que dans la réalité le chiffre oscille entre 63% et 69%.
Donc si un candidat socialiste est à 23% dans les sondages et un candidat d’extrême droite à 17%, la réalité est de 20 à 26% pour le premier et de 14 à 20% pour le second…donc 22 avril 2002 possible…et commencer à s’affoler.
D’un naturel pessimiste, j’arrondis l’écart minimum à 10 points pour être tranquille, au lieu de 2 X 3 = 6 points. En dessous, tout est possible par le débat, la campagne, les hasards des événements.
A l’usage, j’ai " seulement " été choqué, mais pas surpris, le 22 avril 2002 ; et le résultat du référendum au sujet du traité européen était tout à fait envisageable.
Ensuite, il ne faut pas s’attacher à un sondage mais les suivre dans le temps. Il faut voir si les résultats se répètent, et s’il existe des tendances à la baisse ou à la hausse.
Donc une pré candidate qui devance des compétiteurs expérimentés de 30 points de manière régulière depuis plusieurs mois ne peut pas être seulement une création médiatique, ces médias n’ayant pu convaincre les français de voter Oui à un certain traité…mais
" Doutez de tout et surtout de ce que je vais vous dire " Bouddha.