Et l'écologie dans tout ça?

Publié le par Erasme de Metz

Erasme de Metz est interpellé par Jean-Claude (salut !!)  en ces termes:

 "Chère Metz-Utopie,
 
Tu dis être de gauche, humaniste et écologiste. Ecologiste ? Je n'ai pas lu grand chose ayant rapport avec l'écologie pour le moment.
 
Sais-tu chère Metz -Utopie qu'en juillet débutait l'autorisation donnée aux centrales nucléaires, dont Cattenom, d'augmenter la température de leurs rejets en eaux courantes avec comme conséquences une altération supplémentaire des écosystèmes ...
Parles-tu chère Metz -Utopie des cultures transgéniques de la vallée de la Nied ?
De la contamination des eaux en pesticides de 96% des 10.000 sations de surveillance et dont les molécules entraînent des maladies génétiques (il y a toujours les téléthons pour résoudres ses petits désagréments) ?
Parles-tu du décret du 1er juillet qui interdit dorénavant de faire de la pub pour les purins végétaux et autres produits naturels de soins aux plantes ? Il fallait y penser et certains l'ont fait !
 
Merci à monsieur Alain Salvi président du Conservatoire des Sites Lorrains : il a osé dire tout cela publiquement.
 
Jean-claude"


Cher Jean-Claude,


Oui on n'en parle pas assez, vous trouverez cependant 3 articles sous la catégories "écoresponsabilité", des liens vers les Verts, CAP 21 et l'association "Et si les lorrain"...nous avons même cité Cohn-Bendit au moins deux fois (qui a dit qu'il n'était pas écolo !!! )....
Sur la forme, il faut faire des choix, on ne peut pas tout savoir, tout écrire et nous serions plutôt orienté vers l'écologie urbaine..
Mais nous sommes preneur de nouveaux contributeurs car nous souhaiterions qu' Erasme de Metz soit une oeuvre collective.

Quant à l'écologie en elle même, elle nous apparaît fondamentale sous un quadruple aspect:
- la défense de l'environnement
- le développement économique grâce à la recherche et aux éco-industrie (recyclage, biocarburants, ...)
- l'indépendance géostratégique du pays, en travaillant à l'après-pétrole pour nous libérer de la dépendance vis-à-vis de pays pas franchement toujours sympathiques (et par là même les priver des moyens financiers de leurs abus de pouvoir)
- le développement des pays du sud: en leur proposant des technologie adaptées qui leur permette l'autonomie (solaire, éolien par exemple ... et pas OGM!!!)


A lire sur ce sujet, la tribune de Ségolène Royal parue dans les Echos: c'est ici

Publié dans Ecologie

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E
@ Jean-Charles, de toute évidence la journaliste de Libé n'a pas lu et entendu les mêmes choses que d'autres (cf mon commentaire à l'article précédent). Ces commentaires , positifs comme négatifs, valent autant que les sondages. Ce ne sont que des indicateurs. Pour mémoire, les lecteurs de Libé, de moins en moins nombreux malheureusement, sont très majoritairement des hommes, des catégories socio-professionnelles supérieures et plutôt libéraux socialement...que Ségolène Royal donne des boutons à ses journalistes et à certains de ses lecteurs ne me choque pas.Mais je t'invite à revenir aux textes originaux de Ségolène Royal, si j'ai choisit Erasme comme pseudonyme, c'est aussi pour ça ... il a voulu débarrasser la Bible de ses couches d'interprétations indirectes en revenant au texte original...toute personne qui interprète déforme avec son prisme personnel (qu'il ne décrit pas toujours explicitement)Plutôt que l'avis de Libé, ce qui m'interesse ce sont les raisons de ta peur, les raisons de ton changement. En effet revivre un 21 avril n'est pas acceptable. A mon sens le résultat du référendum sur le traité constitutionnel européen était de la même veine....et sauf à me démontrer le contraire, Ségolène Royal est la seule à réconcilier les deux gauches celle du Oui et celle du Non. Cette réconciliation est un processus indispensable, de longue haleine qui vaut bien quelques prudences ... le vrai débat sera pour après la désignation au sein du PS
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J
Je soutenais Ségolène il y a encore 1 mois même si j'avais des doutes. Aujourd'hui elle me fait peur. Je crains avec elle un nouveau 21 avril.<br /> <br /> Royal tente de se rattraper sur l'Europe<br /> Par Nathalie DUBOIS<br /> LIBERATION.FR : Mercredi 11 octobre 2006 - 19:43<br /> Mercredi à l'Assemblée nationale, la candidate à l'investiture socialiste a livré ses «réflexions» pour l'Europe de demain. Une réponse – à moitié convaincante – à sa virée bruxelloise de septembre où elle avait brillé par son absence de vision.<br /> <br /> Avec un mois de retard sur Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal a livré mercredi «l’état de (ses) réflexions» sur l’Europe, lors d’une conférence de presse à l’Assemblée nationale. Un oral de rattrapage parisien destiné à combler la vacuité des propos tenus par la candidate socialiste lors de son météorique passage à Bruxelles, le 13 septembre. Flanquée de ses trois porte-parole – Arnaud Montebourg, Jean-Louis Bianco et Gilles Savary – Ségolène a lu, durant quarante minutes, un speech structuré, comme il se doit, en trois parties, assorti d’une rafale de «propositions concrètes».<br /> <br /> La seule proposition originale et courageuse qui s’en dégage est celle de «rétablir immédiatement l’aide européenne aux Palestiniens», car il est, dit-elle, «irresponsable de compter sur la perspective d’une guerre civile pour éliminer le Hamas». Pour le reste, la présidente de Poitou-Charentes propose de «construire l’Europe par la preuve», leitmotiv très proche de «l’Europe des résultats» prêchée par Chirac depuis le non au référendum du 29 mai 2005.<br /> <br /> A Sarkozy, qui prône l’adoption d’un «mini-traité» en lieu et place de la Constitution européenne, Ségolène Royal rétorque qu’il faut «redonner une envie d’Europe» aux Français avant de leur parler de réforme institutionnelle. D’autant que ce sujet reste un facteur de division entre ouistes et nonistes de la famille socialiste.<br /> <br /> Pour prouver que l’Europe œuvre au «bien-être des peuples», Ségolène a déballé un catalogue de suggestions, telles que l’affectation d’une part de la fiscalité sur les carburants à la construction de réseaux européens de transports propres, l’adoption par l’Union européenne de «critères de convergence sociale» ou la réforme du Pacte de stabilité, de manière à sortir du déficit budgétaire les dépenses publiques de recherche-développement (un autre des «dadas» chiraquiens). <br /> <br /> N’en déplaise à la présidentiable socialiste, certaines de ses propositions sont déjà réalisées ou en voie de l’être, lorsqu’elle suggère par exemple d’interdire de travailler plus de 48 heures par semaine ou de faire rembourser les aides européennes par les entreprises qui délocalisent.<br /> Quant à la question de l’élargissement à la Turquie, Ségolène Royal s’est courageusement retranchée derrière la vox populi: «mon opinion est celle du peuple français», a-t-elle dit, en rappelant que l’adhésion de ce pays serait soumise à un référendum «pas facile» en France.
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