Petit cours d'autodéfense intellectuelle

Publié le par Erasme de Metz

Les éditions "Lux Editeur" viennent de publier un délicieux et pugnace "Petit cours d'autodéfense intellectuelle".

L'auteur est un libertaire québécois, Normand Baillargeon.

Vous y apprendrez avec humour (dessins de Charb) et moult exemples précis:

- à vous méfier des mots,

- à débusquer les raisonnements approximatifs ou mensongers à travers un cours de logique,

- à regarder avec prudence les statistiques,

- à vous défier de vos sens, de votre mémoire et de vos jugements

- à prendre du recul par rapports aux argumentations scientifiques

- et enfin à nager l'esprit aux aguets dans l'océan médiatique et ses pièges.

Il faut s'entraîner à comprendre la complexité du Monde......

www.luxediteur.com

Publié dans Démocratie

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R
J'hésiatais à le placer dans la rubrique Citations, alors j'ai choisi Transparence.<br /> Cette petite histoire est tirée du livre « Les nuits difficiles » de Dino Buzzati<br /> « Autrefois » disait-il « existaient le Sphinx, l’hippogryphe, l’échidné, le sanglier calédonien, le triton, le croquemitaine, le chat botté, le basilic. Aujourd’hui, il n’existe plus. Mais à nous aussi, il arrive de temps en temps des phénomènes étranges et monstrueux ».<br /> <br />  <br /> <br /> Le Martyr Social (de Dino Buzzati)<br />  <br /> <br /> <br />  <br /> <br /> C’est une créature spirituellement élue. Il aime l’humanité piétinée et douloureuse. Il participe avec ferveur à ses souffrances.<br />  <br /> <br /> Lui n’a pas été piétiné, au contraire, la fortune a été prodigue avec lui, aspect physique, santé, richesse, position sociale. Tout cela, entendons nous bien ne fait qu’accroître son mérite.<br />  <br /> <br /> La nuit, il a du mal à s’endormir ou se réveille en sursaut oppressé par cette pense philanthropique : les afflictions du peuple écrasé par les injustices.<br />  <br /> <br /> A cause de ce grand amour, il est contraint à haïr intensément. Et tandis que ce qu’il aime est une masse indifférenciée et sans visage, ce qu’il hait, ce sont des personnes précises, avec nom et prénom, complices, selon lui, qu’ils le sachent ou non, des susdits injustices : amis, voisins, collègues, particulièrement les collègues qui ont réussi.<br />  <br /> <br /> La haine, on le comprend, est d’autant plus intolérante et venimeuse qu’il est davantage conscient de la noblesse de ses propres sentiments ; et elle devient son intérêt quotidien majeur, sa consolation, le soutien et le but de sa vie.<br />  <br /> <br /> Tout cela à cause du prétendu pêché originel qui, en dehors des interventions opposées de la grâce, pousse inéluctablement l’homme au mal et à la perfidie, même s’il s’agit d’un homme aussi altruiste et de grande élévation morale.<br />  <br /> <br />  
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