Pour corriger les fiches de M.Sarkozy sur Blum et Jaurès

Publié le par Erasme de Metz

C'est toujours avec la même stupéfactions que j'ai revu le discours récent de M.Sarkozy où il avance que Blum et Jaurès parlaient aux travailleurs  parce qu'ils aimaient le travail (jusqu'ici ça va).  Ce passage est  enchainé sans filets avec une critique des 35 heures portés par Lionel Jospin et Ségolène Royal.

Pour ceux qui préparent les fiches et les discours de M.Sarkozy, et pour les lecteurs de ce blog qui ne seraient pas férus d'histoire sociale, je tenais juste à rappeler :

- que Blum est le monsieur de la réduction du temps de travail à 40 heures et des congés payés

- que Jaurès a prononcé un magnifique discours à la jeunesse en 1903 à Albi (cliquez ici pour lire l'intégralité), dont j'extrais le paragraphe suivant:
"Dans notre France moderne, qu’est-ce donc que la République ? C’est un grand acte de confiance. Instituer la République, c’est proclamer que des millions d’hommes sauront tracer eux-mêmes la règle commune de leur action ; qu’ils sauront concilier la liberté et la loi, le mouvement et l’ordre ; qu’ils sauront se combattre sans se déchirer ; que leurs divisions n’iront pas jusqu’à une fureur chronique de guerre civile, et qu’ils ne chercheront jamais dans une dictature même passagère une trêve funeste et un lâche repos. Instituer la République, c’est proclamer que les citoyens des grandes nations modernes, obligés de suffire par un travail constant aux nécessités de la vie privée et domestique, auront cependant assez de temps et de liberté d’esprit pour s’occuper de la chose commune."

Publié dans Démocratie

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E
Bienvenue au Père Fouettard, pour info, aux lecteurs de ce blog, Novopress est une agence dite de presse, très, mais alors très à droite@ Gilles57, coucou @jejedine: bien sur que Blum et Jaurès appartiennent à tous (ou plutôt à personne). Il ne s'agit pas de diviser pour régner, il s'agit juste de rappeler ce que pensaient réellement des personnages que l'on met à n'importe qu'elle sauce pour faire joli dans un discours... je ne fais que rester au niveau des faits et des idées, et je laisse Jaurès et Blum en paix.
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R
Et voilà, Ségolène Royal l'a clairement dit et fait ressentir aujourd'hui lors de sa présentation du pacte présidentiel.<br /> Aux donneurs de leçons de morale.<br /> "Le courage, c'est de chercher la vérité et de la dire ; c'est de ne pas subir la loi du mensonge triomphant qui passe et de ne pas faire écho contre son âme aux applaudissements imbéciles et aux huées fanatiques".<br /> Jean Jaurès
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J
Pourquoi toujours vouloir diviser pour mieux régner. Notre candidat , Nicolas Sarkozy désire devenir le candidat de tous les Français. Blum, Jaurès, au même titre que Napoléon ou de Gaulle, appartiennent à l'histoire de France! Le président qui sera élu dans deux mois devra gouverner tous les Français et non une moitié contre l'autre. Cessez de nous donner des leçons de morale et d'histoire!
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G
Il est tombé bien bas votre débat.................A l'UMP nous avons un projet d'avenir pour la France .....Et ici chez les socialistes c'est le passé de Blum et Jaurès..........lol.<br /> Je comprend mieux les sondages catastrophes de Mme Royal...........<br /> J'avais raison,  la candidature de Marie-Ségolène est une escroquerie intellectuelle.<br />  
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P
<br /> Baylet : un soutien “Royal” qui sait parler aux femmes…<br /> 02/02/07 - 12h00<br /> <br /> VALENCE D’AGEN (NOVOpress) - L’un des alliés de la dame du Poitou, Jean-Michel Baylet, Sénateur, président du Parti radical de gauche, patron du groupe de presse La Dépêche, et président du conseil général de Tarn-et-Garonne (ça commence à faire beaucoup…) a eu quelques soucis avec une ex-collaboratrice qui a déposé contre lui (avant de la retirer) une plainte pour violences.Bernadette Bergon, mère divorcée de 44 ans, et assistante parlementaire de M. Baylet, entretenait avec l’élu une relation intime. Las, la dame était volage et le sénateur, apprenant les frasques de sa maîtresse, la fit venir à son domicile, sous prétexte d’un dossier urgent à traiter. Selon le témoignage de la plaignante, il eut avec elle une conversation agitée, puis la frappa au visage, réclama la restitution d’un bijou qu’il lui avait offert, exigea sa démission, et lui enjoignit de quitter séance tenante son domicile… dans le plus simple appareil.La dame dut se réfugier, en tenue d’Eve, chez ses parents, heureusement voisins de M. Baylet. Elle déposa, suite à ces énévements, une plainte, qu’elle retira quelques temps plus tard, après avoir reçu une fort généreuse indemnité de licenciement lui permettant d’ouvrir une galerie d’art…On attend les réactions de madame Royal, grand défenseur des femmes, qui souhaite faire de la lutte contre la violence faite aux femmes son cheval de bataille… mais elle ne semble -à ce jour- pas avoir été informée du curriculum vitae de son petit protégé. De même on s’étonne de ce que les sbires de M. Sarközy n’ont (curieusement) pas encore deterré l’affaire qui date de 2002…<br /> [cc] Novopress.info, 2006, Dépêches libres de copie et diffusion sous réserve de mention de la source d’origine[http://fr.novopress.info]<br />
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